Au bout de mon rêve de demain,
avec
mon cœur, avec mon corps,
de ton passé, je te restaure,
je bouche
les fissures de tes chagrins.
Je me fais couvreur, je te fais un toi,
puis
tu m' invites sous ton toit,
et je découvre, et ça m' importe,
que
ta maison n' a pas de porte ;
Il y a toujours une place,
pour
l'ami qui passe,
et un bout de pain,
pour lui qui a faim,
un matelas,
une couche,
pour lui qui découche,
un peu de chaleur,
pour chauffer
son cœur.
Auprès de la cheminée,
au
coin de nos veillées,
avec nos amis du soir,
crépitent nos
histoires,
puis vient l' arrose du foyer,
avec le pot de l' amitié,
potion
de vie, potion magique,
ivresse des notes de musique.
Avec nos chants
et nos guitares,
moments joyeux jusque très tard,
dans la maison
sans pas-de porte,
mais après tout, que nous importe !
Il y a toujours une place,
pour
l'ami qui passe,
et un bout de pain,
pour lui qui a faim,
un matelas,
une couche,
pour lui qui découche,
un peu de chaleur,
pour chauffer
son cœur.
Au bout de mon rêve de demain,
avec
ton cœur et de mes mains,
tu es amour, je suis maçon,
tu me donnes
la force,nous bâtissons,
une vie pour nous et nos enfants.
A cette
vie, au fil des ans,
jour après jour, pierre après pierre,
on
s' y agrippe comme le lierre,
sur la maison sans pas-de porte,
mais après
tout, que nous importe !
Il y a toujours une place,
pour
l' ami qui passe,
et un bout de pain,
pour lui qui a faim,
un matelas,
une couche,
pour lui qui découche,
un peu de chaleur,
pour chauffer
son cœur.
"EB"
Pour lui ecrire: Ericbanasiak@Aol.com